Environnement : L’évolution des techniques de production et la croissance de la consommation

23 avril 2022

Edito

Aujourd'hui, dans le monde régi par la mondialisation et la surconsommation, nous pouvons observer que la croissance de la population entraine la croissance de la consommation il faut donc réussir à satisfaire cette demande. Mais l'ensembles des étapes de la consommation ont des effets sur l'environnement or ils ne sont pas négligeables aussi bien au niveau du dérèglements global, que de la pression subie par les écosystèmes du monde. Nous pouvons donc nous demander, comment améliorer toute ces étapes pour réussir à diminuer voir même si possible les faire quasiment disparaitre ? et dans ce cycle l'un des composent le plus important est la technique de production par conséquent, est ce que la modernisation des techniques de production peut contrer nôtre demande croissante en consommation ? 

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Produire aux services de l'environnement

Deux procédés permettent de réduire notre impact environnemental lors de la production. Ces technologies on pour différences le moment de leurs interventions soit à la fin c'est ce que l'on appel technologies ajoutées (end of pipe), soit pendant le processus de production c'est les technologies intégrées (cleaner production). Ces deux types de technologies ont des effets bénéfiques sur l'environnement à court et à long terme.

 

Les technologies ajoutées reposent sur des mécaniques conçus pour lutter contre la pollution, et des accessoires spéciaux de lutte antipollution (principalement les équipements) en fin de cycle. Elles ne sont pas liées directement au processus de production, mais sont des technologies additives mises en place pour se conformer aux normes environnementales imposer par le pays. Elles sont souvent installées dans une logique d'économies à court terme, elle permet l'adaptation rapide aux conditions de production. Les installations d'incinération pour l'élimination des déchets, les stations d'épuration des eaux usées pour la protection de l'eau ou les absorbeurs acoustiques destinés à la réduction du bruit sont des exemples communs des différentes technologies ajoutées.

 

Pour réduire les émissions, il existe deux technologies « en bout de chaîne ». La première consiste à mettre en place des filtres afin de capturer des émissions. Ensuite, la deuxième repose sur la capture et le stockage des émissions, après l'étape de capture on transporte et stocke dans un réservoir géologique, enfoui profondément sous terre.

 

Les technologies intégrées réduisent quant à elles l'utilisation des ressources et la pollution à la source en utilisant des méthodes de production plus propres. Elles conduisent ainsi généralement à la réduction des sous-produits, des intrants énergétiques et des ressources exploités par les entreprises.

 

Les technologies de production intégrées réduisent les effets négatifs à la source en échangeant des technologies plus propres à des technologies moins propres ou en modifiant ces dernières. La recirculation des matériaux, l'emploi de matériaux respectueux de l'environnement constituent des exemples de technologies de production intégrées, ou plus propres.

 

Sources : « Les nouvelles technologies au service de l'environnement »

                 « 5 étapes pour améliorer la performance industrielle de son entreprise »

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Des nouveaux modèles économiques

Il existe de nouvelles méthodes pour améliorer l'efficacité, le rendement et les impacte lors de la production comme, les nouvelles technologies au service de l'environnement qui vont de pair avec le développement de nouveaux modes de production, une transition vers de nouveaux modèles économiques d'entreprises et le renforcement de logiques d'économie circulaire qui s'oppose au modèle de production et de consommation linéaire ce modèle existe depuis la révolution industrielle. Il repose sur des ressources naturelles abondantes et un schéma linéaire qui mènent à un gaspillage immense des ressources.

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Le modèle de l'économie circulaire vise à faire en sorte que les biens et services soient produits tout en limitant la consommation et le gaspillage des matières premières, de l'eau et des sources d'énergie. En termes de pratiques organisationnelles et environnementales, de telles méthodes passent par :

 

-        Une amélioration de la « prévention des déchets »

 

-        Un ensemble de mesures prises au niveau de la conception, de la distribution et de la consommation du bien ;

 

-         Et une gestion de ces déchets en favorisant la réutilisation et le recyclage.

 

Les effets positifs sur l'environnement de ce type de mode de production sont nombreux et notables. L'une des implications majeures provient du fait que ce type de modèle permet de découpler progressivement la croissance économique de la consommation de matières premières.

Sources : « Améliorer la qualité de production. Que faire ? »

                 « 4 points essentiels pour optimiser votre processus de production »

                 « 5 étapes pour améliorer la performance industrielle de son entreprise »

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Un nouveau mode de production

En 2002, apparue de l'éco-conception qui est un moyen efficace pour pouvoir continuer à profiter du développement des technologies, du progrès et de notre confort quotidien, tout en préservant l'environnement. C'est une manière innovante de créer des produits et des services car ils sont conçus avec une notion de protection de l'environnement pendant tout leur cycle de vie : depuis la manipulation des matières premières nécessaires à leur mise en route, en passant par leur production, et jusqu'à leur utilisation et leur fin de vie.

 

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Cette technique de production apporte des bénéfices à différents niveaux. Au niveau environnemental, on observe une amélioration de l'impact de la production selon les indicateurs analysés tout au long du cycle de vie du produit ou du service. On observe également une amélioration de la qualité. Ils sont conçus avec une notion de protection de l'environnement pendant tout leur cycle de vie : depuis la manipulation des matières premières nécessaires à leur mise en route, en passant par leur production, et jusqu'à leur utilisation et leur fin de vie.

 

Le procédé ayant pour objectif de diminuer l'impact environnemental des produits et des services, il est souvent moins onéreux que pour un produit non éco-conçu. On cherche d'abord à optimiser la production en minimisant les dépenses énergétiques, de transport, de matières utilisées et donc de déchets. Les coûts sont alors vus à la baisse.

Sources : « Une nouvelle façon de produire »

                 « Eco-conception : une nouvelle façon de produire »

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Les labels

Il existe une grande variété de certifications et de labels environnementaux en France mais il non pas tous les mêmes objectifs certains sont destiné soit à un secteur professionnel, soit à portée plus générale, d’autres portent sur des activités, des produits, services ou équipements, et enfin certain correspondent à un référencement, une qualification ou une certification.

Les produits, les services, les entreprises ont des impacts sur l’environnement que ce soient les matières premières, l’énergie consommée ou les rejets. Or pour performance égale pour nous, ils n’ont pas forcément le même impact sur l’environnement, en fonction de la manière dont ils sont conçus, produits ou gérés.

Le logo afficher informe de la qualité environnementale que l’entreprise respecte. Certains logos sont plus difficiles au niveau de leur critères pour ses produits, services ou équipements.

Sources : « Ecolabels - Certifications environnementales – ADEME »

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Le gaspillage

Regardons quelques chiffres d’actualités fourni par le FAO. Il estime que le gaspillage mondial s’élèverai à 1,6 milliard de tonnes. Les gaspillages totaux pour la partie comestible s'élèvent à 1,3 milliard de tonnes or l'empreinte carbone des gaspillages alimentaires est montée à 3,3 milliards de tonnes de CO2 chaque année se qui n’est absolument pas négligeable puisque quand 2018 l’emprunte carbone de l’homme représentent 55,3 milliards de tonnes de CO2.

Le volume total d'eau utilisé pour produire de la nourriture perdue ou gaspillée tous les ans est de 250 km3 ce qui est une grande perte quand l’on sait que d’ici 2030, 1,6 milliard de personnes en seront toujours privées

Seul un faible pourcentage de tous les gaspillages et pertes alimentaires est transformé en compost : une grande partie finit dans les décharges et représente une bonne part des déchets solides municipaux.

La pratique du compostage à domicile pourrait permettre d'alléger les services publics de ramassage des ordures de 150 kg de déchets ménagers par foyer par an.

Sources : « Chiffres clés du climat France, Europe et Monde »

« Pertes et gaspillages alimentaires : Quelques chiffres clés »

 « Des milliards de personnes n’auront pas accès à l’eau salubre, à l’assainissement et à l’hygiène en 2030 si les progrès n’avancent pas quatre fois plus vite, avertissent l’OMS et l’UNICEF »

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De nouvelles énergie pour l'humanité

Ensuite l'une des choses le plus demander et l'énergie donc qu'elles sont les nouvelles méthodes pour satisfaire cette demande.

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La bioluminescente qui inspirée de la nature. Certains organismes vivants sont capables de produire de la lumière. Cette bioluminescence est obtenue par réaction chimique entre une protéine appelée luciférine et une enzyme, la luciférase. L'objectif est donc d'exploiter la bioluminescence pour notre éclairage, notamment sur l'espace public. Cette nouvelle source d'énergie permettrait ainsi de ne plus avoir besoin d'électricité pour s'éclairer en ville et dans l'habitat.

 

 

R (1)Les nouveaux moyens de créé cette énergie : Le fonctionnement d'une centrale osmotique repose sur le principe chimique de l'osmose. Ce phénomène naturel est observé lorsque deux volumes d'eau douce et d'eau salée entrent en contact à travers une membrane semi-étanche. Les molécules de sel présentes dans l'eau salée attirent alors l'eau douce qui vient charger la masse d'eau salée. La surpression obtenue permet d'envoyer l'eau vers une turbine qui permet de générer de l'électricité. Le potentiel est énorme pour tous les pays côtiers qui pourraient installer ces centrales osmotiques dans les estuaires. Les rendements restent cependant encore assez faibles. On ne compte à ce jour que 3 centrales installées en Norvège, au Japon et aux États-Unis.

 

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Ensuite, les chercheurs n'en ont pas pour autant fini avec les énergies renouvelables de type éolienne ou solaire. Preuves en sont les multiples projets qui continuent à voir le jour dans le domaine de l'éolien : éoliennes en forme d'entonnoir pour accélérer la vitesse du vent avant son arrivée dans la turbine, éoliennes flottantes, arbres à vent dotés de feuilles mobiles capables de produire de l'électricité... puis en lien avec le solaire des arbre solaire multifonction planté à Nevers pour recharger téléphones et ordinateurs, générateurs photovoltaïques intelligents capables de tourner en fonction du soleil comme les tournesols pour gagner en efficacité...

 

 

 

Sources : « Nouvelles énergies : 6 pistes d’innovation pour demain »

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Quelques chiffres sur la provenance de l’électricité dans le monde

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Le plus gros producteur d'énergie en 2012 est la chine avec 2525 Mtep (Mégatonne équivalent pétrole) alors que la France a produit un peu plus de 135 Mtep mais nous produisons 17% de l’énergie nucléaire dans le monde. mais en 2012 la plus grande source d'énergie provient du pétrole, du charbon et du gaz naturel. Puis au niveau des énergies renouvelables elles se divisent en 6 grande façon de produire :

 

 

 

-        L’énergie hydraulique qui équivaut à 78% de l’électricité renouvelable en 2012.

-        L’énergie éolienne qui correspond à 11,4% de la proportion d’électricité renouvelable en 2012.

-        Puis la biomasse qui est égale à 6,9% de l’électricité renouvelable mondiale en 2012.

-        L’énergie solaire qui monte à 2,2% de la proportion d’électricité renouvelable en 2012.

-        La géothermie qui arrive à 1,5% de la production d’électricité renouvelable en 2012.

-        Et enfin l’énergies marines qui équivaut à 0,01 % de la proportion d’électricité produite de manière renouvelable mondiale en 2012.

Nous pouvons donc dire que les façons de créer des énergies renouvelables sont diverse est varié mais qu’ils sont déjà utilisés dans le monde entier.

 

Sources : « Production d’énergie dans le monde »

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Des méthodes limitées

Mais ces solutions ne pas miraculeuses il faut donc adapter notre façon de consommer. Quelles que soient les solutions techniques à venir, 4 scénarios se présentent à nous pour préparer le monde énergétique de demain.

 

La première est la décarbonatation : ce scénario devenu incontournable consiste à sortir des énergies fossiles pour lutter contre le réchauffement climatique.

 

Ensuite nous avons la diversification : dans cette stratégie, les énergies renouvelables s'imposent progressivement face au nucléaire dont les infrastructures sont partiellement renouvelées pour combler les insuffisances ponctuelles.

 

Puis l'efficacité : cette solution est portée par l'ADEME qui met en avant toutes les solutions capables d'améliorer l'efficacité énergétique de notre habitat par le biais de la rénovation et de nos appareils moins gourmands en énergie.

 

Et enfin la sobriété : dans ce scénario soutenu par les ONG environnementales, la transition énergétique permet de réduire progressivement les besoins en énergie par le développement du recyclage, la relocalisation des biens de production, une rénovation lourde des bâtiments...

Sources : « COMMENT RÉDUIRE LA CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE DANS L’INDUSTRIE ? »

                 « Les nouvelles technologies au service de l'environnement »

                 « Nouvelles énergies : 6 pistes d’innovation pour demain »

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L'effets Rebond

Mais c'est solution ont une limite comme le démontre l'"effet rebond" qui fait l'objet d'un débat de longue date en économie de l'énergie. La question est de savoir si l'on peut s'attendre à ce que les améliorations économiquement rentables de l'efficacité technique de la consommation d'énergie puissent réduire de manière proportionnelle la consommation globale d'énergie. La théorie économique suggère une réponse négative. Trois mécanismes distincts peuvent concourir à réduire les économies d'énergie globales réalisées :

 

-        Effets directs de rebond : L'amélioration de l'efficacité énergétique pour un service énergétique donné diminuera le prix de ce service et devrait donc entraîner une augmentation de la consommation de ce service. Cela tendra à compenser la réduction de la consommation d'énergie apportée par l'amélioration de l'efficacité.

 

-        Effets indirects : La baisse du prix de l'énergie peut entraîner des changements dans la demande d'autres biens, services et facteurs de production qui nécessitent également de l'énergie pour leur fourniture. Les économies réalisées grâce à un système de chauffage central plus efficace peuvent ainsi être utilisées pour partir en vacances à l'étranger.

 

-        Effets globaux sur l'économie : Une baisse du prix des services énergétiques peut réduire le prix des biens intermédiaires et finaux dans l'ensemble de l'économie, entraînant une série d'ajustements de prix et de quantités. Les secteurs énergivores bénéficieraient alors de la baisse des prix des matières premières des secteurs les moins énergivores.

 

Ainsi, l'effet rebond résulte en partie d'une consommation accrue de services énergétiques consécutive à une amélioration de l'efficacité technique de la prestation de ces services. Le degré de l'effet rebond pourrait même compromettre la justification des mesures politiques visant à encourager la mise en place de nouvelles technologies au service de l'environnement.

Sources : « Les nouvelles technologies au service de l'environnement »

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